Longue de 36 Km, la Bièvre prend sa source à Guyancourt, au quartier des Bouviers. Elle serpente ensuite vers l’Est au milieu des prairies et des versants boisés de Buc, des Loges-en-Josas, Jouy-en-Josas, Bièvres et Igny. À Verrières-le-Buisson, elle amorce un virage vers le Nord puis disparaît au cœur d’Antony.
Le bassin versant de la vallée de la Bièvre est irrigué de plusieurs affluents: le ru Saint-Marc, le ru de Vauhallan, la Sygrie, le ru des Gains, le ru des Godets, les rus de Rungis, Châtenay, Aulnay, et des Blagis. Il regroupe plus de 50 communes. La rivière traverse cinq départements: les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et Paris (V et XIII arrondissement)
* Travaux réalisés par le Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Vallée de la Bièvre (SIAVB)
Elle réapparaît au gré des ouvertures entreprises ces dernières années notamment au Parc des Prés à Fresnes à Gentilly et a Arcueil d’autres réouvertures sont attendue dans les années à venir
Entre Igny et la Commune de Bièvres la rivière a été reméandrée pour lui redonner son cours naturel et créer des zones humides nécessaires à la richesse d’une biodiversité retrouvée .
Dans le passé, la Bièvre, seul affluent de la Seine parisienne, la rejoignait au niveau de l’actuel pont d’Austerlitz. Dès le XIIe siècle, les moines de l’abbaye Saint-Victor de Paris dévièrent son cours pour faire entrer l’eau dans leur domaine et arroser leurs jardins. L’exutoire de la rivière se trouvait alors au niveau de la rue de Bièvre.
La Bièvre a la particularité d’avoir une eau peu calcaire, ce qui explique son utilisation par les teintureries, les mégisseries, les tanneurs, les lavandières.
Tout au long de son cours, elle à été détournée et même dédoublée avec des bras vifs et des bras morts, afin d’irriguer et de créer des chutes d’eau pour entraîner les roues des moulins. Il y en avait plus de 100 le long de son cours !
Toutes ces activités humaines et leurs pollutions eurent raison de la Bièvre à Paris et dans sa proche banlieue. Elle fut couverte progressivement entre les années 1865 et 1956 sur son cours aval de Paris à d’Antony et ses eaux ont rejoint les égouts de Paris.